Après avoir passé l’été dans le nord, l’un des plus bel oiseau de la planète est de retour au Bas-Saint-Laurent. Le harfang des neiges (ookpik en Inuit) est en nos terres!
Des spécimens ont été aperçus à Saint-Germain de Kamouraska, à l’ouest du village (photo ci-haut), dans le Berceau de Kamouraska (au sud de la route 132) et à Pointe-à-la-Loutre (à l’est de la route de Saint-Éloi).
La température exécrable des derniers jours n’est pas idéale pour la photo, n’empêche, immortaliser ce bel oiseau est toujours un pur bonheur. Le D5100 a bien répondu à la tâche, même si l’on a regretté le D800E.
Quant à l’appâtage des harfangs pour effectuer une photo digne du National Geographic, trop d’exemples de spécimens blessés par des voitures, car rendus trop peu farouches à l’approche d’humains, démontrent l’impact néfaste sur cette espèce vulnérable. Faites preuve de patience et le harfang vous le rendra bien. À ce propos, le magazine QuébecOiseaux refuse de publier les photographies dans lesquelles on a utilisé un appât. On applaudit.
Zoom Communication & Photographie (archives, Nikon D300 + Sigma 120-400)
Conseils : Privilégiez la mesure de lumière SPOT. La neige risque de fausser la mesure, assurez-vous de bien viser le pelage. Si vous ne disposez pas d’un objectif particulièrement piqué, n’hésitez pas à fermer à f10, surtout si la lumière est au rendez-vous. Si vous êtes en mode priorité ouverture, assurez-vous que la vitesse est supérieure à 1/500. Le Harfang est d’ordinaire farouche, une photo en plein vol exige un minimum 1/500 voir plus afin de figer du moins en partie ce bel oiseau. La fonction ISO auto des boîtiers plus récents est alors bien pratique. Zoom Communication & Photographie privilégie le mode manuel. On effectue une première mesure avant d’approcher (tout doucement) l’oiseau. On règle ensuite la vitesse et l’ouverture en fonction de l’angle choisi.
Rappelez-vous, s’il est grisant de photographier un harfang des neiges lors de l’envol, cet effort représente pour l’animal une dépense énergétique importante. Évitez de le « pourchasser » inutilement. Sa survie en dépend.
Quel bel oiseau! Si la première photo est très bonne, la deuxième est tout simplement sublime. Bravo. Je serai plus attentif le long de la route 132. Vive l’harfang des neiges!!
Merci! Le deuxième harfang a été photographier face à l’Île-Verte, à partir du marais. 😉
Chanceux!
Je n’ai pas cessé de regardé les bords de route en montant vers Québec. Jamais rien vu….
Je suppose que comme dans beaucoup de chose, c’est quand on ne les cherches pas qu’on les trouves…!
Dans mon cas, c’est l’inverse. Je les trouve quand je les cherche. 😉 Lorsque vous circulez sur la route 132, regardez au sommet des silos et des poteaux électriques, des conifères et même des panneaux routiers.
Quelle beauté cette oiseau! Extraordianire photo, vous êtes tout un photographe (oiseau, mariée, objet, paysage, et j’en passe), bravo!
Merci bien! C’est apprécié.
Lorsque j’étais étudiante et faisait souvent la route vers Québec, le secteur Rivière-Ouelle La Poc et était généralement bien pourvu en harfang. Un hiver, il était très fréquent d’en voir un au sommet du grand panneau de La Poc, annonçant une station service et le McDo si je ne me trompe (enfin, le grand panneau bordant la 20, à la sortie où l’on voit le Collège au sommet de la montagne). Dans le champ autour de ce panneau, il était quasiment assuré d’en voir un pour un observateur attentif. Je ne sais pas s’il y en a encore dans le secteur, mais bonne chance aux amateurs 🙂
Il y en avait encore en 2009 où j’en ai photographié trois dans la région de La Pocatière et de Rivière-Ouelle.
-> http://www.infodimanche.com/index.asp?s=detail_actualite&id=129824
Merci pour le commentaire, c’est apprécié.
Wow, superbes photos!!
Merci!