Il y a deux semaines, je quittais pour un court séjour à New York. Deux semaines plus tard, je suis toujours incapable de me sortir la Grosse Pomme de la tête… et du coeur. J’ai le New York blues.
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« I love New York ». J’ai succombé à ses nombreux charmes. J’aime New York pour sa démesure, son architecture, sa sécurité, son métro, ses gratte-ciels, mais avant tout pour son bouillonnement culturel et socio-économique.
Imaginez, 2,5 % de sa population a un revenu annuel de plus de 1 M$. 200 000 millionnaires sur un territoire grand comme l’île D’Orléans où l’on retrouve aussi nombre de démunis. New York est une ville de contrastes, mais est étonnamment unie.
Une simple randonnée à Central Park l’illustre. Pauvres, riches, immigrants, natifs américains, tout ce monde-là se partage un petit coin de verdure. Un coin d’ombre sous les saules géants. Il y a les Newyorkais et le reste des États-Unis. New York c’est l’état dans l’État. Tout y est différent.
Avant mon récent séjour, mon dernier passage dans la Grosse Pomme remontait à 1989. Un aller-retour. En 22 ans, la ville a connu une véritable métamorphose. Les Newyorkais aussi. Leur gentillesse et leur civisme a de quoi faire la leçon aux Montréalais. Debout devant mon trépied dans Soho, malgré le flot de piétons, on se baisse devant mon objectif ou on me contourne carrément.
Quand je demande une direction, on se fend en quatre pour me répondre en français. Et malgré mon anglais un peu rouillé, on m’a toujours répondu avec le sourire. Y compris chez les policiers quand j’ai franchi un périmètre de sécurité lors d’une parade et lors d’une intervention incendie (je ne décroche pas facilement).
Peut-être en vieillissant, sans être nostalgiques, cherchons-nous à retrouver certaines expériences remontant à notre enfance. Bien que je sois né à Montréal et que j’y ai vécu une douzaine d’années, je me suis toujours défini comme un gars de région.
Rats des villes, rats des champs, mon choix a été vite fait. Sauf que… sauf qu’une fois dans la Grosse Pomme, j’en ai croqué le fruit comme je ne l’imaginais pas. J’ai redécouvert mon urbanité. Ce besoin intrinsèque de bouillonnement culturel, de grandeur, d’effervescence. J’ai été servi.
Je ne peux terminer sans vous donner quelques trucs pour bien apprécier New York. Oubliez les visites trop bien organisées. New York se vit et se voit en marchant, ou en métro. L’autobus c’est pour s’y rendre, non pas pour s’y déplacer. Soyez fou, la ville vous le rendra bien. N’oubliez pas les quartiers Soho, Chelsea et Greenwich. Ne perdez pas trop de temps à magasiner de la scrap dans Chinatown, vous perdez un temps précieux (de la camelote, il y en a aussi à Montréal et Québec). Time Square, c’est le soir qu’il faut y aller. Le coût de la vie est élevé à New York, mais carrément exorbitant dans les hôtels, pensez à prendre votre eau, boisson et repas ailleurs. Oubliez les Hollywood Planet, Hard Rock Cafe, McDo et cie. Essayez les petits restos, souvent magiques, vous y verrez goûterez à l’occasion le meilleur de la ville. Je vous recommande le guide « New York en quelques jours » de Lonely Planet, 17 $ à la Librairie Boucher. Le meilleur guide papier que j’ai vu pour profiter de son séjour dans la grosse pomme.
Je vous présente quelques-unes de mes photos de New York. Désolé pour les couleurs, le profil web a « merdé »… C’est la faute à Firefox.
Débutons par Chinatown, au paradis du marchandage.
Canal Street (Chinatown), ça bouge!
La Petite Italie, un charme unique! Les restos sont fameux, et laissez vous courtisez par les portiers.
Le métro, tellement facile de s’y retrouver. Sécuritaire aussi.
Le Rockfeller Center n’est pas le plus haut, mais il offre une vue exceptionnelle de New York.
Top of the rock, la vue en question.
Un spectacle à voir!
Ground Zero vu d’en haut.
De la chambre d’hôtel, la vue était quand même pas mal.
Petit Apple Store dans Soho. Sur un Post It on pouvait lire : « Dear God, bring back Steve, we will give you Justin Bieber, Amen ».
Union Square.
Le Flatiron building, il fut l’objet d’une des premières photographies de nuit en 1904. Le décor a bien changé depuis.
New York hétéroclite. On essai le musée ou le resto? Les deux!
Magasiner (et se ruiner) au Macy’s
Et voici Time Square! Bigger than life.
Le NYPD est aussi une police (sympathique) de proximité.
Si New York est propre, elle sent… heu… mou. Les cheminées d’égouts n’aident pas.
Un bolide de course du NYPD, l’Interceptor II 😀
La cathédrale St.-Patrick, une parade, un clic.
Visite au Museum of Modern Art (MoMA), des Dali, Picasso, Matisse, et certaines « oeuvres » plus modernes.
Et mon Picasso préféré.
La Trump Tower, un peu kitsh et gros, comme le bonhomme.
Central Park.
On croise de tout à Central Park. Même une mariée qui a gentiment accepté de se laisser photographier.
« Fuck you people! » Pas content le monsieur.
Le Metropolitan Museum of Art, grandiose.
New York by night, joli!
Vue du pont de Brooklyn.
Le Brooklyn bridge, un peu magique quand même.
La gare centrale de New York, grandiose.
Wall Street.
Le New York Stock exchange sur Wall Street.
Retour dans le métro de La Pocatière, pardon, de New York.
Un exemple de toit vert à New York.
Le Chelsea Market, véritable coup de cœur!
La face cachée de Chelsea.
Ancienne autoroute transformée en route « verte », la « High Line ». On ne fait pas qu’y planter des arbres, on y marche aussi.
Port d’attache destiné au… Titanic.
Downtown, vers le Mariott, bye-bye New York, on se retrouve en mai. J’y louerai alors un appartement pour quelques jours.
Et une petite dernière pour la route…
Merci à mon ami Jean Soucy. Sans ta Nikkor 12-24, certaines de ces photos ne seraient que mémoire.
Merci à un certain Rémi, un guide hors pair.