En février 2009, j’ai publié un article intitulé « Les Harfangs du Bas-Saint-Laurent » dans lequel, avec la précieuse collaboration de Jacques Lévesque, je traçais la route des harfangs du Bas-Saint-Laurent. De La Pocatière à Saint-Simon, ce majestueux oiseau de proie était présent en grand nombre. Et pourtant, avec son plumage blanc, sa présence est presque fantomatique.
Cette année, sa présence est encore une fois remarquée. Le mercredi 4 février 2015 (hier), je me suis donc lancé sur les traces de ce fantôme… aux yeux jaunes.
Nikon 1 V1 + FT-1 et Nikkor 18-300 VR
Relativement peu farouche, il est possible de l’immortaliser sur capteur numérique sans avoir recours à un équipement professionnel. Les photos publiées dans ce billet ont été réalisées à l’aide d’un Nikon 1 V1 (300$) et d’un Nikon D7100 et d’une très ordinaire Nikkor 18-300 VR. Un bridge avec un zoom de 24X est déjà suffisant pour rapporter de votre excursion un bien joli souvenir.
Nikon 1 V1 + FT-1 et Nikkor 18-300 VR
Avec cet hiver froid et ce début de février frigorifiant, autant en tirer le meilleur. Pour quiconque prend le temps de regarder, le harfang des neiges sera au rendez-vous cette année. « Un toit de silo qui présente une forme pointue, une tache blanche dans le haut d’un arbre, quelque chose qui sort du décor, ça trahit souvent la présence de ce bel oiseau blanc », me soulignait Jacques.
Nikon D7100 + Nikkor 18-300 VR
Les photos de ce billet présentent deux harfangs, le premier (Harfangs 1) a été observé au Berceau de Kamouraska, au sommet d’un des grands arbres. Les autres photos sont celles d’un harfang aperçu à L’Isle-Verte, tout près de la rue du Quai au sommet d’un garage.
Contrairement à de nombreux hiboux et chouettes, le harfang chasse de jour, un spectacle hors du commun qu’il est facile d’apprécier. Pensez à vous munir de jumelle, et même si comme mercredi, le ciel est nuageux, qu’il tombe quelques flocons, ne boudez pas votre plaisir. Ces photos ont été prises en fin d’après-midi sur fond de ciel couvert (oiseau blanc sur fond blanc), avec une lumière exécrable, alors qu’il neige, et pourtant, si les photos ne remporteront aucun prix, l’expérience fut tout de même digne de mention.
Nikon 1 V1 + FT-1 + Nikkor 18-300 VR
Et il arrive qu’on rencontre d’autres « oiseaux » sur son chemin…
MALADE ! Un D7100 et une 18-300 ? Voyons donc, tu nous ne niaise a matin ! Tu fais ch… aussi !
Heureux de favoriser ta régularité Oz. Tu vois, j’ai ton bien-être à coeur.
((Bon bon bon on est rendu avec des multiplications dans les captchas! Pfff!))
Superbe…permet moi de rougir de jalousie! Chaque fois que j’en vois, on est sur la route…pressé…pas le temps d’arrêter…et clairement pas accessibles! 🙁 HIhihi! T’as bien fait d’en profiter!
J’étais pressé aussi. Il faut savoir prendre le temps. L’an dernier je me suis dit « J’irai les photographier demain », résultat : aucune photo. 😉 T’emmènerai la prochaine fois, ça donnera le temps à Mathieu de faire la vaisselle et le ménage. hi!hi!
Haaaahahahah! Quoi? Vaisselle et ménage? Quoi? Kessé?
Non, il vient et il fait le mulet! Huhuhu!
(Pressé = on est solidement-trop-pile-àl-‘heure pour une pesée…genre! lol)
Impressionnant! Quels yeux aussi. Beau défi, oiseau blanc sur fond blanc, tu t’en sors superbement bien surtout vu l’équipement « basic ». WOW!
Oui, du coup le « fantôme ». Lumière pourrie = hauts iso et encore une vitesse limite. Quand il a ouvert les ailes, j’ai eu un joli flou… argh!
Ha non!
*Asti!* #compassion
wooooooooooooooooooooooooooooooooow! Là vous le savez vous êtes vraiment dans ma palette! Je peux?
Je sais ! 😉 Faites-vous plaisir, vous avez une carte «chouchou», même pas besoin de demander. Si besoin d’un plus grand format, dites-le moi.
Merci infiniment pour toutes les magnifiques photos mais incapable de prendre sans demander. Autre déformation professionnelle. Vous savez dans quel domaine je travaille…
😉 Mais vous connaissez d’avance la réponse, qu’il me fera toujours plaisir de vous répéter. Oui !