On croit, à tort, que les chenilles naissent au printemps et se métamorphosent rapidement en papillon durant l’été. En fait, pour nombre d’entre elles, cette transformation de la larve à la chenille puis à la chrysalide et finalement jusqu’à la première envolée du papillon, il s’écoulera une année!
Il n’est donc pas rare de trouver à ce temps-ci de l’année de belles et dodues chenilles. L’automne approche et elles devront se fixer et former leur cocon avant l’arrivée des premières neiges. D’ici là, c’est le dernier sprint dans une course effrénée à la nourriture. Et c’est pendant la saison froide, lentement mais surement, qu’elles effectueront leur transformation.
Rivière-du-Loup, 3 septembre, 17 h 30. [Nikon D800E +Nikkor 105f2.8 VR, ISO 800, f6,3, 1/200s, main levée]
De ces chrysalides émergeront des papillons, qui pondront dès le printemps venu des larves de chenilles sur les jeunes feuilles et plantes. Ainsi va le cycle de la vie dans le monde des chenilles. L’automne s’annonce donc une belle saison pour les amateurs de photo macro et de chenilles. Elles sont présentes, bien visibles à s’empiffrer.
Dans le cas présenté ici, une chenille sur une marguerite, elle fut déposée là par une petite fée de huit ans avant d’être immortalisée à la volée en fin de journée. Idéalement, un monopod ou mieux, un trépied, aurait permis de gagner en confort et netteté tout en permettant l’utilisation de vitesse plus lente et d’une valeur ISO moins élevée.
Rivière-du-Loup, 3 septembre. [Nikon D800E + Nikkor 105 VR, ISO 1600, f10, 1/160s, main levée, recadrée]
Aucun flash n’a été utilisé, par manque de temps, mais aussi parce que je préfère monter en ISO. D’ailleurs, le D800E délivre d’excellents résultats. Il n’y a eu aucune correction du bruit pour les photos présentées dans ce billet alors que la netteté a été augmentée de l’ordre de 10% et la luminosité de +1 EV.
Belle petite boule de poils vivante. Belle observation. J’aime bien photographier les chenilles. Certaines ont des comportements de défense assez intéressant à photographier.
Merci Jean. En effet, elles sont photogéniques et intéressantes à observer. Et surtout, la relève de Zoom a grandi et ils participent maintenant à l’observation (sans risque de bouffer, ladite chenille!).
Hier, quand j’ai vu la chenille et ai manifesté le souhait de la prendre en photo, la grande l’a immédiatement prise du trottoir et déposée sur la marguerite. « Ça fera plus joli comme ça. »
Cool la chenille. J’aime beaucoup « chenille-1.jpg ». J’aime bien le fond flou même si tu es quand même fermé à f6,3 et f10. Tu aurais une lentille macro à me suggérer? J’avais pensé à la nikkor 105 pas VR en usagée. T’en penses quoi?
Salut Oz, merci pour l’appréciation.
Pour l’objectif macro, il y a un Tamron 90f2.8 sur lespac.com à 350$ ce qui est une excellente affaire (si en bon état). On le trouve neuf à 450$ ce qui est plus qu’un excellent rapport qualité-prix. Je possède le Nikkor 105f2.8 VR, mais il me convient plus ou moins en macro. Ce n’est pas le meilleur, le nouveau Sigma 105 OS présente un meilleur piqué et « pompe » beaucoup moins. Avec cette focale, il n’est pas rare que je me retrouve où trop serré, ou pas assez.
Pour de la macro pure, mon choix irait au Sigma 150f2.8 ou au Nikon 60f2.8. Je ne te recommande pas le vieux nikkor, pas mauvais, mais le Tamron est une coche au-dessus pour un prix souvent plus bas.
Le 105 est une focale de compromis, dans mon cas, pour les portraits où je souhaite un maximum de piqué et un fond flou. D’ailleurs, j’ai vendu ma Sigma 105f2.8 (deux générations précédentes) lorsque j’ai vendu mon D300 car moins performante en portrait (du flare et des AC bcp trop présentes).
Tout un monde la macro….un jour peut-être!
MA, maudit que je l’aime! On va la traîner dans nos trips photos haha! 😛
Elle adorerait! 😉 Remarque, elle m’accompagne à l’occasion, avec un vieux bridge, un Konica-Minolta Z5.
J’ai énormément apprit avec un bridge, en faisant tout au manuel! C’est là qu’ça s’passe 😉