Droit à l’image, il y a une app pour ça

De nombreux photographes de rue ont été influencés ou inspirés par les grands photographes tels Doisneau, Cartier-Bresson, Brassaï, Boubat et cie. La rue, son effervescence était à l’honneur. Puis, il nous est arrivé (au Québec) « l’affaire Aubry c. les Éditions Vice Versa inc. ». Nous avons tous frémi. Ce frisson qui descend le long du cou vers la colonne vertébrale, un malaise qui n’allait plus quitter les photographes de rue.

Au milieu des années 90, une maison d’édition – Les Éditions Vice Versa – et le photographe Gilbert Duclos ont été condamnés à verser une compensation financière à une jeune fille de 17 ans dont la photographie s’est retrouvée dans un numéro du magazine artistique vendu à 722 exemplaires. La rue est devenue une zone interdite aux photographes. Dorénavant, il faudra l’accord signé du sujet si l’on en souhaite la publication.

Et maintenant, si vous sortez de la Belle Province, qu’en est-il chez nos voisins du sud, aux États-Unis? Puis-je photographier n’importe qui dans la rue? Ou chez nos cousins français, ce couple de tourtereaux qui s’embrasse aux pieds de la Tour Eiffel? Cette jolie Italienne photographiée à Florence, ai-je le droit de la publier?

© François Drouin, Zoom Communication & Photographie [D300, 18-200, NYC]

Eh bien, il y a une app pour ça, disponible sur l’App Store d’Apple et tout à fait gratuitement. Dans la langue de Shakespeare. On télécharge en cliquant sur le lien : ICI

Vous y trouverez, en plus de la législation, des exemples de contrats rédigés en français (on applaudit!). Une application fort utile aux photographes, amateurs ou pros.

– > Le jugement rendu par la Cour Suprême du Canada : http://www.cyberie.qc.ca/jpc/galerie/viceversa.html