Vendredi matin, l’entrepreneur en construction, Serge Caron, a tout perdu, enfin, presque tout. Sa maison s’est envolée en fumée, ravagée par un violent incendie. Lui et sa fille sont sains et saufs. C’est le principal.
Un homme qui est resté digne dans l’adversité. Il a fait preuve de résilience. En physique, la résilience défini la capacité d’un matériau soumis à un impact à retrouver son état initial. Il a pris acte du sinistre. Et en bon contracteur, déjà, il se reconstruit.
Quant à la photo d’incendie, il faut trouver le bon équilibre entre une vitesse suffisante pour figer les flammes tout en évitant de boucher les noirs. Il est parfois nécessaire de monter en ISO en raison de la fumée opaque. Attention à cette fumée, le matériel (comme vos sinus) n’apprécie pas.
Et si comme moi vous souffrez d’une sinusite… bonne chance.
*** Photo prise au Nikon D5100 + Nikkor 18-200, ISO 400, 120mm, f5,6, 1/400s.
La guerre entre les flammes et les combattants du feu!
C’est un peu paradoxal le fait de «profiter» d’une tragédie pour parfois, faire de vrais miracles photographiques!
Profiter est probablement pas le bon terme (même si on oubli le côté profession!)
Mais j’aime beaucoup! Ça nous ramène toujours aux choses réellement importantes!
Merci Marie-Claude.
Le billet posté sur Blogue à Part rend hommage au propriétaire. Mais en images, c’est aux combattants du feu que j’essaie toujours de rendre hommage. Oui, rendre compte de l’incendie, de l’ampleur, de sa fureur, mais toujours en y intégrant l’humain. Cette bibitte qui le brave et se tient debout devant lui, avec sa hache, sa lance et qui lui dit « non. »
Ça prend un grand courage (et un brin de folie, faut le dire) pour se battre contre les flammes. Les pompiers et premiers intervenants en font preuve à toutes les fois qu’ils sortent de la caserne ou de leur maison. Juste à regarder les photos que vous faites de ces événements, on a chaud pour eux… Vous avez grand coeur, M. Drouin, de leur rendre hommage…
Au moins, eux, leur travail est reconnu et apprécié par les gens dont ils essaient de sauver les souvenirs, les photos et autres articles de cette nature, une fois que la vie de tout le monde, autant que faire se peut, est sauvée. Eux, on les remercie d’avoir tout tenté pour sauver des vies et les biens des gens qui se trouvent au milieu d’une telle tragédie. Tout perdre (et surtout voir qu’on perd tout) doit être absolument terrible même si on se dit que ce n’est que du matériel, que tout le monde important pour nous est encore là…
Merci Annie.
En dehors de perdre un être cher, ou de le voir atteint d’une maladie importante, ce que je crains le plus est certainement de voir ma maison partir en fumée. Au-delà du matériel, il y a des souvenirs dans ses murs, l’écho des rires de mes enfants. Je dis souvent à la blague que ma maison est mon troisième enfant.
WOW!
Quelle photo! Intense!