Nikon D810 : mon nouveau jouet

Ça y est, voici la nouvelle bébelle, mon nouveau jouet. Après avoir revampé le site et le blogue, voilà que c’est le Kodak qui subit une petite mise à jour. Le D800E a fait place au Nikon D810 depuis maintenant deux semaines. Le roi est mort, vive le roi !

Le Nikon D810 est compatible avec le grip MB-D12.

Après moult hésitations avec le Nikon Df, je me suis finalement décidé pour le D810. Ma saga avec le SAV Nikon, absolument pitoyable (un Nikon 1 V1 qui me revient bilingue anglo/japonais à la suite d’un nettoyage, un D800E revenu une première fois avec un front focus important, le même D800E revenu une deuxième fois rayé près de l’oculaire, le même D800E revenu une troisième fois corrigé mais cette fois avec le dépoli rayé… Sérieusement Nikon, honte à vous) m’a complètement écoeuré de mon D800E. Au final, exception faite du dépoli (que Nikon doit toujours réparer), car il fonctionnait (après trois révisions) parfaitement, c’est ma confiance qui a morflé. Merci Nikon.

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Mon coco (♥) chez mamie et papi. Photo prise en .jpg BASIC avec D810 + 85f1.8 AF-S.

Toujours est-il que le boitier est parti. Un super boitier, tant que le SAV Nikon n’y touche pas.

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Comment ? Parrain a encore changé d’appareil photo ? 

La question qui s’est posée était donc le choix du prochain boitier. Canon ? Presque, j’ai même hésité. Un SAV a des effets sur l’affection qu’on porte à une marque. Mon attention s’est finalement posée sur deux modèles; le Df, une sorte d’ovni dont la philosophie (invention purement marketing, j’en conviens) semblait m’aller comme un gant, et le successeur du D800E, le mal nommé D810 (c’est en fait un D800Es).

Le Df et son esprit « Pure photography » ou un D800E sur les stéroïdes (plus rapide, plus costaud, plus… musclé). Le Df et sa rafale trop modeste, malgré une prise en main étriquée demeure néanmoins un super boitier. Le coeur (capteur) et le cerveau (processeur Expeed 3) de l’excellent D4. Un D4 dans un corps handicapé, presque feluette. Rafale, collimateur, AF, viseur (pas top pour les porteurs de lunettes), grip, processeur ancienne génération, vitesse limitée au 1/4000, vitesse synchro limitée… Il avait pour moi le look et surtout le capteur (12 800 ISO propres). Mais c’était, pour 2 800 $, beaucoup trop peu si l’on peut dire.

Petite mouche au 105f2.8 VR macro. 800 ISO, .jpg qualité BASIC.

Recadrage assez important.

Le crop 100 % qui va avec. Je rappelle qu’il s’agit de 800 ISO en .jpg BASIC (!)

Le D810 avec les sRAW, une rafale de 7 img/s (en crop DX), une nouvelle prise en main (une poignée plus prononcée), un AF plus performant et avec un mode groupé, une légère amélioration du bruit à partir de 3200 ISO jusqu’à 12 800 ISO, des .jpg parfaitement exploitables sans retouche, et une expérience de prise en main des plus plaisantes a été un « no contest » diraient nos amis anglophones. La surprise fut le son au déclenchement, feutré, doux, et surtout, discret. Il était temps.

Si le Df possède l’esprit « Pure photography », le D810 est certainement « Pure quality ». À mon sens, il est le réflex le plus complet actuellement disponible (attendons voir la réplique de Canon) sur le marché. Quant au Df, dont je ne reste pas insensible, j’attends impatiemment la version 2, qui je l’espère, devrait présenter quelques correctifs. Si la future version est à la hauteur, le Df2 pourrait bien rejoindre l’arsenal de Zoom Communication & Photographie dès sa sortie.

Mais comprenez-moi bien, sauf si l’argent n’est pas un souci, il n’y a aucune raison cohérente de passer d’un D800E (parfaitement fonctionnel) à un D810. Qualitativement parlant surtout. Les améliorations sont dans le boitier, non dans la qualité d’image qui était déjà superlative. Face à un D800 (non E), il n’y a pas photo, le gain est aussi en qualité photo (surtout pour le piqué!). Il creusera l’écart en vidéo, ce dont je n’ai strictement rien à cirer.

Les PLUS +

– Le son au déclenchement, doux, feutré et discret
– La prise en main (supérieure au D800E et plus proche du D4s avec le grip)
– La gestion du bruit à 3200, 6400 et 12 800 ISO
– L’excellent piqué (qui n’est réellement supérieur au D800E que dans les bas ISO)
– Les sRAW (pour les quick shots en conservant l’avantage de la dynamique, la rafale, etc)
– L’AF
– L’AF groupé (pratique en photographie d’action)
– La rafale
– Le bouton de mesure de lumière maintenant sur le trèfle
– Nette amélioration de la colorimétrie
– Qualité impressionnante des .jpg
– L’obturateur électronique
– Le 64 ISO natif (et supérieur au D800Equi manquait de contraste)
– La nouvelle mesure spot + HL

Les MOINS –

– Le prix (même si la qualité se paie)
– Les points blancs dans les hauts ISO
– L’absence du cache porte-griffe du flash (c’est mesquin et stupide)
– Le bouton mode qui oblige toujours une contorsion des doigts en mode visée
– Le logiciel Capture ND-X (une bouse infâme)

Attention aux nombreux tests et essais, qu’ils soient studios ou terrains, que l’on retrouve sur Internet. Ils sont réalisés sans véritable dématriceur optimisé pour ce modèle. On y lit d’un côté une nette amélioration du bruit, de l’autre une présence remarquée de ce fameux bruit. Les forums pullulent d’utilisateurs qui affirment que les images délivrées manquent de piqué alors que d’autres y soulignent un piqué superlatif. Ayez en tête qu’il s’agit avant tout d’un D800E plus mâture, mais qu’il n’en est qu’à ses premiers pas. Il ne révolutionne pas le concept (ni son aîné), mais à mon sens, il n’en est, sous aucun aspect visible à l’oeil, moins bon. Chose certaine, il s’avère à l’usage beaucoup plus plaisant à utiliser.

*** Toutes les photos ont été prises en NEF + jpg BASIC. ND-X étant incapable de bien dématricer les NEF du D810, je me suis rabattu sur les .jpg BASIC. Ça promet pour les NEF.

AUSSI À LIRE :

  >> La Voie Lactée à St. Andrews (photos prises au D810)

        http://www.zoomcommunication.net/la-voie-lactee-a-st-andrews/