Petit clin d’oeil à l’ami Jean Soucy. Photo prise mercredi soir lors d’un café au restaurant Mikes de Rivière-du-Loup. Café qui, Jean corrigera, s’est étiré de 20 h 30 à… la fermeture du restaurant. Un long café! Nous avions de la jasette à mettre à jour. C’est que Jean doutait des résultats de l’utilisation d’une sensibilité de 800 ISO en photo. Alors comme d’autres, pour une considération technique, il s’impose une limite qui freine son talent et sa créativité.
Il nous arrive trop souvent de nous mettre nous même des bâtons dans les roues. Trop souvent nous sommes les artisans de ce mur qui se dresse sur notre route et qui apparaît comme insurmontable. Pourtant, la solution est toute trouvée. C’est simple, il faut oser. Il faut avoir de l’audace. C’est l’un des premiers pas vers la réussite. Sans l’audace, les connaissances ne sont qu’une collection de livres dans une bibliothèque. C’est l’audace qui leur donne vie.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, le 1600 ISO, même en pénombre, ça lui fait plutôt bien à Jean. Il faut dire que la « bête » était assez immobile et conciliante. 😛
Parce qu’un photographe qui doute est un photographe paralysé. Un photographe paralysé en est un qui n’a plus la capacité de saisir et de figer ce moment unique, cet instant magique. Allez, osez, laissez votre talent s’exprimer. Et pas qu’en photo, on se comprend bien . 😉
Le photographe Jean Soucy
Oser, avoir de l’audace, foncer, essayer, manquer son coup mais se reprendre, aller de l’avant. Je dois bien avouer que tu viens de toucher une corde sensible. Nonobstant le fait que je partage en grande partie ton opinion, l’éducation que l’on reçoit dans notre milieu familial aura une certaine influence sur la confiance en soi. Ce qui en résultera par la suite différera d’une personne à l’autre. Il reste que souventes fois, nous ne sommes pas toujours les artisans de ce mur qui se dresse sur notre route.
Cependant, avec un motivateur comme François, Jean-marc Chaput n’a qu’à bien se tenir. Je sens que mon D300 va chauffer.
Merci mon ami, pour ce bel article qui, j’ose croire, nous brassera la cage afin de nous aider à sortir de notre coquille. Avis aux photographes qui, comme moi, N’OSAIENT PAS sortir des sentiers battus.
Encore une fois, merci.
Hahaha, Jean-Marc Chaput peut dormir tranquille, il est hors de question pour Zoom Communication & Photographie de changer de créneau.
La confiance se décline en plusieurs paliers. Effectivement, une partie nous arrive directement de notre enfance, de notre éducation. Mais pour le photographe, ce moment osé, cette étincelle d’audace est souvent à la base d’une réussite. Et c’est de cette réussite que viennent ensuite les assises de la confiance. Et c’est important, parce qu’avant tout, le manque de confiance en photographie, c’est un peu comme photographier avec de la vaseline sur son objectif. Un photographe sans confiance, c’est un appareil photo sans lentille…
La photographie est un moyen d’expression extraordinaire, non pas un carcan. Éclatez-vous!
» Un photographe sans confiance, c’est un appareil photo sans lentille… « , superbe illustration. Cette phrase résume à elle seule tout le texte qui la précédait. À conserver dans un carnet de citation.
Michel Desbiens.