Light painting, prise deux

Retour sur le Light painting ce lundi matin. Vous avez été quelques-uns à m’écrire par courriel pour me demander plus d’exemples. Il est vrai que la signature « Marianne » était plutôt discrète et que cette technique n’est pas réservée qu’à « signer » ses photos d’un mot, d’un nom ou d’une phrase.

Personnellement, à défaut de savoir dessiner, j’aime bien souligner les contours d’objets.

Guitare Norman sous des airs moins classiques, février 2013. [D800E + 35f2, ISO 100, f16, 326s]

Pour débuter, choisissez des objets stables.

Inévitablement, votre lampe de poche touchera votre sujet créant du même coup un flou de bouger venant ainsi ruiner votre prise de vue. Un vélo sur pied ou adossé sur un mur se prête particulièrement bien à ce type d’expérimentation.

D’autres préféreront dessiner quelque chose qui vient s’intégrer à une scène, par exemple une fleur dans un champ de terre. Malheureusement, le dessin chez Zoom, c’est Nadia et Marianne…

À défaut d’écrire et de dessiner, mettez du mouvement dans une pose statique.

Une bière entre amis peut rapidement devenir prétexte à photo. Deux lampes de poche plus tard, février 2013. [D800E + 35f2, ISO 100, f14, 22s]

J’aime aussi l’art abstrait. Qu’il soit emprunt de graphisme ou d’un certain design, c’est pour moi une question d’esthétisme. Le light painting est un genre qui s’y prête bien. Tout est dans le mouvement. Cette fois, j’ai privilégié une certaine dominance d’un fond que je souhaitais vaporeux sur l’effet de lumière. Il m’a fallu quelques essais pour obtenir le fond recherché en y allant d’un mouvement contenu afin de ne pas étirer les filés lumineuses.

Ciel de février et lampadaires, février 2013. [Nikon D800E + 28-300 VR, ISO 50, 32mm, f11]

Lors du billet précédent, je terminais en suggérant que le light painting pouvait s’avérer une belle activité de groupe. Il s’avère aussi une activité des plus amusante pour votre relève.

Enfants

Les enfants sont des sujets extraordinaires et si vous prenez la peine de leur expliquer, à leur hauteur, le but de leur implication, vous obtiendrez de l’écoute et de l’enthousiasme.

Trop froid pour jouer dehors, de la pluie, ou tout simplement un weekend de cocooning, faites-le en famille!

C’est une forme de stimulation pour l’enfant qui n’y verra, de prime à bord, qu’une activité ludique. Mais pour vous, quelle belle façon d’initier un jeune aux joies de la photographie.

Dans le but de rendre l’expérience agréable, les lampes de poche Maglite ont fait place à des bâtons et bracelets lumineux. Un peu de musique pour agrémenter le tout et… C’est un party ça papa! Est-ce qu’on pourra le refaire? Je peux inviter des amis?

La relève de Zoom Communication & Photographie à l’oeuvre, février 2013. [D800E + 35f2, ISO 100, f14, 84s]

Et si je peux me permettre un conseil, laissez-les prendre l’initiative. Après un certain temps, l’enthousiasme s’estompe un peu, les bâtons lumineux n’ont pas le charme d’une lampe de poche, l’effet n’est pas le même que sur les photos précédentes et ces p’tits-loups ne sont pas dupes.

Pour cette photographie, Marianne se trouve à la fois devant et derrière la caméra. [D800E + 35f2, ISO 100, f14,96s]

N’hésitez pas à vous prêter au jeu, les jeunes adorent. À ton tour papa.