Le thermomètre affiche -20 Celcius. Avec le facteur vent, le mercure frôle les -30. La journée s’étire et le ciel s’enflamme. Un (trop) bref moment. Celui où le soleil s’apprête à faire place à l’heure bleue. Et même de glace, ce fleuve aux grandes eaux a toujours fier allure.
Un géant tranquille sous un tapis de neige et de glace. Photographies prises le 22 janvier 2013 [Nikon D800E + 28-300VR].
Au commencement, il dormait. Au commencement était la glace. Un gigantesque manteau de glace pure qui attendait le printemps de la terre. Alors, des cataractes d’eau jaillissent des glaciers et roulent vers l’océan creusant au nord des Amériques le lit d’un fleuve colossal et l’estuaire le plus vaste de la planète. – Frédérick Bach, Le Fleuve aux Grandes Eaux (1993).
Ce fleuve, que je parcoure chaque été est ce qui me retient ici. C’est mon ancre. On dit « une terre d’attache », moi je vous parle d’un fleuve d’attache. Celui de Kamouraska au Bic, et qui me guide chaque été jusqu’en Gaspésie et parfois même en Minganie.
Pourquoi ne pas profiter de son heure de dîner pour effectuer un peu de repérage. Ici, le Nikon 1 V1 a été mis à profit. Pêche aux moules? Pas vraiment.
Un géant fragile, qui accuse tous les coups toxiques de ces hommes avides de développement, d’industrialisation sauvage, et du bétonnement de l’économie à commencer par ses berges.
On a un courageux ici…..!
L’art d’aller shooter quand les autres ne sortiront pas le nez dehors 😉 Bravo!
Merci! Froid, mais photogénique.
Courageux sans doute, mais talentueux aussi! Celle-là, les couleurs, la composition, elle est spéciale. Le texte aussi, le rapprochement avec le film de Bach est une bonne idée. Quel beau coin nous habitons. Oui, bravo!
Merci, ça fait plaisir! Oui quel beau coin. Et quel beau (et grand) film que ce Fleuve aux Grandes Eaux. Une oeuvre magistrale.
Je suis gelé seulement à la regarder.
L’oeil du photographe et l’art de la composition par François Drouin ……..ou Michael Freeman.
Les couleurs sont vraiment magnifiques. Tellement reposant.
De toute évidence, tu as le bon oeil pour la composition. Et c’est pas toujours évident de bien positionner notre sujet.
Est-ce mieux à droite, à gauche, en haut, en bas ? On centre, on centre pas. On la met ou la ligne d’horizon ?
Souventes fois on en perd son latin.
Merci pour le partage
Bon on attend le livre maintenant….on faut la file! 😀
J’espère que tu as une chaise, l’attente risque d’être longue. :-/
Merci Jean, c’est apprécié. Ce sont les couleurs qui m’ont fait me geler. Pas de retouche sur les couleurs (un brin de clarté, de contraste et c’est tout. Il en a dedans ce D800E).
Je la veux! En fond d’écran, tu permets? Sublime photo, quelle belle photographie, je suis bouche-bée. Tu es un grand, tu excelle dans une variété de style, bravo. Un plaisir de te suivre.
Je vous ai répondu à l’adresse de courriel que vous utilisez pour poster dans le blogue. Merci de l’appréciation, c’est… le fun!
Allô François!
J’adore ton regard sur le fleuve… Très inspirant!
Bravo et merci de nous partager cette splendeur qui nous entoure et nous émeut.
À bienôt,
Isabelle
Bonjour Isabelle,
Merci pour l’appréciation, surtout venant d’une artiste-peintre de ta trempe. Vraiment.
Merci, votre commentaire fait plaisir. C’est apprécié.