Les terres et champs du Kamouraska sont riches et généreux. Ils recèlent parfois des trésors improbables… et défendus. Une embarcation, figée, frigorifiée. Entre terre et mer, pas encore tout à fait bois d’échouerie, plus tout à fait navire. Quelque chose comme une épave d’hiver, une épave d’hier. Photo : Fujifilm X-Pro3, Fujinon 18-55, RAF + Lightroom
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Le quartier chinois de Montréal semble petit si on le compare à ceux de New York ou de San Francisco, mais il cache de véritables trésors pour le photographe de rue. Dès que vous franchissez l’un de ses quatre paifang, vous tomberez sous ses nombreux charmes. Je posterai quelques photos prises lors de mon dernier passage en janvier dernier. Fujifilm X-Pro3, Sigma 56mmf1.4 @f1.4, RAF
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Voilà, le blogue revit. Le site est (presque) à jour. Grand bien me fasse. Après sept ans de dormance (!) il était plus que temps. Sept ans sans aucune activité, figé sur un billet intitulé «Montréal, quartier chinois», c’est long. Sept ans, presque huit, à me battre contre les répercussions d’une nuit d’horreur. À éviter l’armoire à photo, les boitiers qui accumulent la poussière, mais surtout, sept ans sans oser regarder ma maigre production photographique. Comme si j’étais intimidé par ce que j’étais, déçu de ce que je suis. Mon grand mal. Un mal silencieux, pernicieux, pervers. Un mal qui fait douter, craindre, qui angoisse aussi. Beaucoup même. Mais j’ai atteint un point de saturation. Une façon de rejeter la douleur, l’angoisse, le spleen qui était latent derrière aussi. Je ne suis peut-être plus le photographe que j’étais, j’ai perdu cette innocence, mais ces sept années m’ont permis de réfléchir. Une réflexion qui n’a pas tant porté sur ma production passée, mais présente. Malgré les angoisses, dans les bons jours, quel photographe je veux être ? Alors voilà. J’ai utilisé les cinq derniers jours avant de reprendre le collier au bureau pour plonger dans ces sept années d’archives et sélectionner […]
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Un soir de janvier par grands vents à Saint-André-de-Kamouraska. Le temps d’un clic avant de trouver refuge dans le charmant petit phare qui figé dans un lit de glace entre batture et fleuve aux grandes eaux. Fujifilm X-Pro3, 18-55 f8, Vinterkrom recipe, jpeg.
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Kamouraska, le dimanche 8 janvier 2023. Le froid, le vent, le silence… et une silhouette. Clic ! Fujifilm X-Pro3, Fujinon 18-55 @ f8, Vinterkrom recipe.
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Un ciel de feu à Rimouski. En face, l’ile Saint-Barnabé. Photos prises directement derrière le «Môtel Rimouski». Celle ci-dessus le 14 juillet, celle ci-dessous, le 13 juillet. Fujifilm X-Pro3, Fujinon 18-55 @ 28mm, RAF.
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Le mouvement, encore. Comme la marée qui respire sous la force gravitationnelle de la Terre, de la lune et du soleil. Une force d’attraction insaisissable entre la pleine mer et la basse mer. Un mouvement lent. Je vous ai déjà parlé de ma démarche sur le mouvement. Depuis, plusieurs photographes ont emprunté cette voie à leur façon. Il m’arrive aussi de simplement me concentrer sur la luminosité sans chercher à faire le point focus. Pour en apprendre plus sur cette philosophie de prise de vue, l’intention derrière, je vous recommande ce billet : Trajectoire -> https://francoisdrouinphoto.com/photo-creative/ -> https://francoisdrouinphoto.com/le-mouvement-est-trajectoire/ -> https://francoisdrouinphoto.com/trajectoire-et-disposition-photographique/ Rimouski et ses lumières d’automnes. Fujifilm X-Pro3, Fujinon 18mmf2 @f11, jpeg.
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Oubliez tout de suite toute forme de bisbille ou de manquement (accroc) ou toute forme de dépendance (accro). Les photographes argentiques l’auront compris, il s’agit d’un film unique que Fujifilm a mis près de 10 ans à développer. Je fais ici l’essai de la version numérique. Fujifilm X-Pro3, Fujinon 35mmf1.4, ACROS, jpeg
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Essai rapide de l’objectif 23mmf2 WR de Fuji. Les images manquent de netteté (piqué) à courtes distances. Sans être mauvais, l’objectif est décevant sur ce point. Étonnement, dès que le sujet est éloigné, la netteté s’améliore grandement. À oublier donc pour la «proxy photo». Avec des simulations comme Acros et Kodak Tri-X 400, il sera inutile de réduire la netteté à -4. Photos prises à Rimouski. Fujifilm X-Pro3, Fujinon 23mmf2 @f2, RAF + Adobe Lightroom.
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Simulation du célèbre film noir et blanc Kodak Tri-X 400 via mon Fuji X-Pro 3. Je ne suis pas encore satisfait du résultat, mais ça commence à y ressembler. Fujifilm X-Pro 3, Fujinon 35mmf1.4, 6400 iso, jpeg. Photo légèrement retouchée dans Adobe Lightroom.
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Station de McGill du métro de Montréal. Pour la petite histoire, les Promenades cathédrale tirent son nom du fait qu’il a été construit sous la cathédrale anglicane Christ Church. Il s’agit en fait d’un centre commercial sous terrain accessible via le RÉSO et la station de métro McGill. Fujifilm X-Pro3, Fujinon 35mmf1.4 @f2, 1600 ISO, RAF
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J’aurai 50 ans cette année, cinq décennies mouvementées faites d’apprentissages, d’erreurs et de réussites. Un demi-siècle de vie. Je me sens vieux. Une antiquité. Toujours debout, solide, mais plus fragile, usé. Une prison qui vieillie et qui se referme sur un esprit encore jeune. c i n q u a n t e a n s Fujifilm X-Pro3, Fujinon 35mmf1.4 @ f1.4, Acros, jpeg.
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«Il est doux de songer que je servirai un jour à faire croître des tulipes» – Gustav de Flaubert. «Des fleurs, c’est beau parce que ça pousse dans marde» – Michel Lagacé 😉 Fujifilm X-Pro3, Fujinon 35f1.4, jpeg.
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Violacé du soir à Notre-Dame-du-Portage en mars 2021. Mieux vaut éviter les objets à l’avant plan s’ils n’ont pas un minimum de netteté. Dans le présent cas, il vient perturber l’image et sa lecture. J’aurais mieux fait de m’avancer un peu plus. Fujifilm X-Pro3, Fujinon 35f1.4, jpeg.
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