Montréal terre des hommes, Montréal terre des cônes. Ils sont partout, tout le temps. Cauchemars des automobilistes, obstacles pour les cyclistes, ils ne sont pourtant pas dénués d’intérêt pour le photographe, pour peu qu’il trouve comment les exploiter. Une scène contrastée, un ciel tourmenté, et pourtant, un rayon de lumière. Une passante, de la patience et finalement CE piéton. Clic !
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Tout petit déjà, j’étais fasciné par le monumental silos no5 du Vieux-Port de Montréal et le légendaire Farine Five Roses, deux icônes de Montréal. Leur imposante présence continue de susciter chez moi un sentiment d’admiration et de curiosité, même après toutes ces décennies. J’en suis toujours autant fasciné, attiré. À 52 ans, presque 53, je constate comment certaines structures emblématiques peuvent exercer une fascination profonde dès notre plus jeune âge et perdurer à travers le temps. Le silo no5 du Vieux-Port de Montréal et Farine Five Roses sont de véritables symboles de la ville, évoquant son histoire industrielle et son caractère unique. J’aime m’y perdre, y pêcher une photo ou deux au détour d’une longue marche. Le décor industriel, l’atmosphère parfois glauque, tout y est. Malheureusement, ce 13 octobre, la lumière n’était pas au rendez-vous, mais la faune locale (ou pas) y était.
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Andréanne Lebel, restaurant Hanzō Izakaya, Montréal, 29 septembre. Fujifilm X-Pro3, Fujinon 35f1.4, jpg. Redlight et izakaya. Quand Kill Bill fusionne avec Blade Runner. À lui seul, le décor du restaurant vaut le détour. Et question bouffe… Le gomae, les concombres, le tartare de saumon, le tataki de boeuf, le poulet frit KFC et le Kaarage valent le détour. Les boules fromage et pieuvre aussi. Drink, coup de coeur pour le Yamakaze et le Tokyo Moon.
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Le quartier chinois de Montréal semble petit si on le compare à ceux de New York ou de San Francisco, mais il cache de véritables trésors pour le photographe de rue. Dès que vous franchissez l’un de ses quatre paifang, vous tomberez sous ses nombreux charmes. Je posterai quelques photos prises lors de mon dernier passage en janvier dernier. Fujifilm X-Pro3, Sigma 56mmf1.4 @f1.4, RAF
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Voilà, le blogue revit. Le site est (presque) à jour. Grand bien me fasse. Après sept ans de dormance (!) il était plus que temps. Sept ans sans aucune activité, figé sur un billet intitulé «Montréal, quartier chinois», c’est long. Sept ans, presque huit, à me battre contre les répercussions d’une nuit d’horreur. À éviter l’armoire à photo, les boitiers qui accumulent la poussière, mais surtout, sept ans sans oser regarder ma maigre production photographique. Comme si j’étais intimidé par ce que j’étais, déçu de ce que je suis. Mon grand mal. Un mal silencieux, pernicieux, pervers. Un mal qui fait douter, craindre, qui angoisse aussi. Beaucoup même. Mais j’ai atteint un point de saturation. Une façon de rejeter la douleur, l’angoisse, le spleen qui était latent derrière aussi. Je ne suis peut-être plus le photographe que j’étais, j’ai perdu cette innocence, mais ces sept années m’ont permis de réfléchir. Une réflexion qui n’a pas tant porté sur ma production passée, mais présente. Malgré les angoisses, dans les bons jours, quel photographe je veux être ? Alors voilà. J’ai utilisé les cinq derniers jours avant de reprendre le collier au bureau pour plonger dans ces sept années d’archives et sélectionner […]
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J’aime Montréal. Tout le temps. Une ville unique en Amérique du Nord, dynamique, multiculturelle, Montréal est un joyau pour tout photographe de rue. Pandémie oblige, pour mes 50 ans j’ai été contraint d’annuler mon voyage à New-York. Je n’ai pas boudé pour autant. Merci Montréal. Fujifilm X-Pro3, Fujinon 18mmf2 @f2.8, Acros, jpeg.
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Simulation du célèbre film noir et blanc Kodak Tri-X 400 via mon Fuji X-Pro 3. Je ne suis pas encore satisfait du résultat, mais ça commence à y ressembler. Fujifilm X-Pro 3, Fujinon 35mmf1.4, 6400 iso, jpeg. Photo légèrement retouchée dans Adobe Lightroom.
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Station de McGill du métro de Montréal. Pour la petite histoire, les Promenades cathédrale tirent son nom du fait qu’il a été construit sous la cathédrale anglicane Christ Church. Il s’agit en fait d’un centre commercial sous terrain accessible via le RÉSO et la station de métro McGill. Fujifilm X-Pro3, Fujinon 35mmf1.4 @f2, 1600 ISO, RAF
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On quitte la créative San Francisco (nous y reviendrons dans quelques jours) pour Montréal, une ville que j’adore. Le Nikon D810 fait place à l’Olympus équipé du 17f1.8 (équi. 35mm). Le temps d’une marche dans Chinatown, je suis photographe urbain. Ce besoin de béton, de proximité, de pluralité, de différence, de multiculturalisme… J’aime photographier l’humain dans cette géométrie si particulière aux grandes villes. Cette scène, captée dans le quartier chinois, je l’ai vue en N&B. Tout de suite j’ai su, avant même de porter l’oeil au viseur, qu’elle était là, pour moi, en noir et blanc. Clic ! La présence d’adeptes de Yoga ne m’a pas permis de couper la distance entre les deux hommes en modifiant mon angle. De toute façon, je tenais à conserver l’arrière-plan, une toile de fond qui ajoute, à mon sens, à l’atmosphère ou plutôt au caractère de la scène. La voici en couleurs. Certains préfèreront. Photos prises en .jpg (RAW+jpg), Lightroom 5,7 ne supportant pas les RAW du E-M5 mkII.
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Entre faits divers et San Francisco en passant par Montréal et l’urgence du CHRGP, je vous néglige. À moins de trois jours de mon départ pour San Francisco, le croiriez-vous si je vous disais que je ne me suis pas encore documenté sur la ville, ses cafés, ses recoins sympas? Rien. Workaholic recherche temps de type loisir. Temps neuf sans contrainte. Idéalement viendrait avec bière froide, bouchons pour oreilles, crème solaire et lunettes fumées. Vendeurs de faits divers s’abstenir. Avec les six heures d’autobus, les quatre heures d’attentes à l’aéroport de Montréal et les sept heures d’avion, je me dis que je devrais être en mesure de feuilleter un guide… ou deux. N’empêche, pour chaque voyage, je me suis toujours fais un devoir de me documenter histoire de repérer les sites à photographier et surtout les heures où je profiterai d’un éclairage pour les mettre en valeur. Pas cette fois. À un point tel où je me demande si le D810 sera du voyage. Qui sait, décrocher, ça ressemble peut-être à ça. À Barcelone il y a un an, j’avais tout prévu, repéré plusieurs sites. Je n’ai pas été déçu. Barcelone a été, et de loin, le plus beau voyage de ma vie. […]
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De tout temps, le mouvement est coeur même de la photographie. Mais au fil des nombreux progrès technologiques, le flou magnificien, cette impression, a perdu de son lustre au profit de la clarté.
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ATTENTION grosse plogue sale (mais méritée) ! De passage, la semaine dernière, à Montréal pour trois jours histoire d’assouvir un besoin d’urbanité, Nadia et moi avons profité de l’appartement Chez Harold et moi. Le moi, c’est Emmanuelle. Une amie aussi. L’appartement se trouve au premier étage d’un duplex situé sur la jolie rue St-Gérard. À deux pas de la station métro Jarry (oui Harold, de la taverne Jarry aussi), mais plus encore, comme de restaurants hyper sympathiques tels le Coin G et Da Lillo. Un peu plus loin, mais toujours accessible à pied, se trouvent le génial Tapeo (mieux vaut réserver!), Tandem, le Petit Alep et… le marché Jean-Talon. C’est mon spot à Montréal, proche de tout, tranquille, et à deux stations de métro (Beaubien) de L. L. Lozeau (magasin photo). Les proprios sont (et j’insiste) archisympathiques. Et tout ça pour le même prix qu’une chambre d’un hôtel cheap, impersonnel et bruyant loin des petites rues. Cuisine, trois chambres, salon, Wi Fi, le charme de la petite ruelle arrière… Bref, si vous recherchez un hébergement à Montréal, chezharoldetmoi.ca est à voir. Photos prises lors de mon premier passage en octobre 2012.
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Que ce soit à Rivière-du-Loup, Trois-Pistoles, Rimouski ou qu’il s’agisse du Marché Jean-Talon à Montréal, les marchés publics sont des lieux de prédilection non seulement pour les amateurs de bonne bouffe, mais aussi pour les photographes. Donnez du piquant… à vos photos! C’est un festival de couleurs avant le temps. Et en ce début d’automne, lorsque les producteurs ouvrent leurs étoles (voir la grande photo), les couleurs mettent en valeur ces produits du terroir, ces fruits de la récolte. Les marchés en plein air sont ceux qui vous permettront de profiter au mieux de cette lumière d’automne, plus diffuse, plus chaude. N’hésitez pas à inclure des gens. À défaut d’obtenir leur autorisation, cadrez différemment. N’hésitez pas, non plus, à vous rapprocher, à cadrer plus serré que je ne l’ai fait lors de ma plus récente visite au Marché Jean-Talon histoire de mettre à l’épreuve ma Nikkor 24f2.8. Nikon D800E + Nikkor 24f2.8 AF-D, ISO 400, f5, 1/40s, main levée La saison des récoltes fait en sorte qu’au mois de septembre, les comptoirs de producteurs regorgent de produits. Les fruits et légumes frais sont autant de feuillage multicolore avant le temps. Pommes, piments, carottes, et j’en passe, remplacent à merveille les […]
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C’est le printemps, sortez dehors, UGA ou longues focales, c’est le bonheur. Nul besoin d’attendre le bourgeonnement des arbres, arbustes ou fleurs pour se faire plaisir. Regardez la rue! C’est souvent là qu’on y voit les premiers signes du printemps. Personnellement, j’aime les longues focales. À ce propos, les deux photos de ce billet ont été prises à 300mm. Restez à l’affut, si la rue se montre photogénique et collaboratrice, arbres fleuris, champs de coquelicots, tulipes, bourgeons et fleurs de printemps seront rapidement au rendez-vous. Le printemps est éphémère, alors vite, sortez!
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Une marche, rue Saint-André à Rivière-du-Loup. Loosing my religion I thought that I heard you laughing I thought that I heard you sing I think I thought I saw you try Every whisper Of every waking hour I’m Choosing my confessions Trying to keep an eye on you Like a hurt lost and blinded fool Oh no I’ve said too much I set it up
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